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  • La Belgique soutient le mandat de l’expert ONU LGBTQI+

    La Belgique soutiendra en juin le renouvellement du mandat de l’expert indépendant des Nations Unies sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre. C’est ce qu’annonce le SPF Affaires étrangères, Commerce extérieur et Coopération au développement à l’occasion de la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie (IDAHOT).
    Dans un communiqué de presse, les autorités confirment que la Belgique continuera à défendre les droits humains des personnes LGBTQI+, tant au niveau national qu’international.

    Cet engagement se traduit, selon le gouvernement, par une participation active à des coalitions multilatérales, des dialogues bilatéraux avec des États partageant les mêmes valeurs, et une coopération internationale renforcée. C’est pourquoi la Belgique soutiendra le renouvellement du mandat de l’expert de l’ONU sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre.

    En 2024, le réseau diplomatique belge a largement contribué à la mise en œuvre du Plan d’action national "Pour une Belgique favorable aux LGBTQI+", dont 95 % des mesures ont été exécutées ou sont en cours d’exécution.
    "Nos ambassades et consulats à travers le monde continueront à soutenir activement les initiatives de la société civile, à leur demande", promettent les différentes instances.
    "Nos postes diplomatiques et consulaires resteront des lieux sûrs pour les personnes LGBTQI+ et soutiendront les initiatives locales et nationales, notamment en participant à des événements de sensibilisation et de plaidoyer, comme les marches des fiertés, en collaboration avec les autorités locales."

     

    La Belgique déplore et condamne fermement la recrudescence des discriminations et violences à l’encontre des personnes LGBTQI+, y compris en Europe.
    "Trop souvent, les personnes LGBTQI+ sont encore la cible de violences, d’intimidations, de stigmatisation et de campagnes de désinformation incitant à la haine. Nous appelons les États à rejeter les discours haineux, les comportements discriminatoires et toutes formes de violence. Nous réaffirmons fermement que l’orientation sexuelle et l’identité de genre ne peuvent en aucun cas justifier des violations des droits humains."

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  • LEGO rend hommage à Keith Haring avec un nouveau set coloré

    À l’approche du Mois des Fiertés, LEGO a lancé un nouveau set en hommage à l’artiste homosexuel emblématique Keith Haring. Le coffret, représentant ses célèbres personnages dansants, fait partie de la collection Art Line de LEGO, qui propose déjà des versions à construire d’œuvres célèbres telles que La Joconde de Léonard de Vinci ou La Grande Vague de Hokusai.

    Keith Haring est décédé le 16 février 1990, à l’âge de 31 ans, des suites du sida. Dans les dernières années de sa vie, il abordait de plus en plus de thèmes politiques et sociaux liés à l’homosexualité. Haring était une figure marquante et singulière dans le New York des années 1980. Son style immédiatement reconnaissable l’a placé au cœur de la contre-culture artistique.

    Il est surtout connu pour ses motifs emblématiques : chiens aboyants, bébés rampants et soucoupes volantes. Il voulait créer de l’art public, accessible à tous, diffusé via son Pop Shop, les médias, le métro et l’espace urbain. Il s’inspirait notamment de l’expressionnisme abstrait, du pop art, de la calligraphie japonaise et des graffitis new-yorkais. Son style spontané et unique reflétait aussi l’énergie de son époque : conquête spatiale, hip-hop et jeux vidéo. Un œuvre puissante, toujours d’une grande actualité.

     

    Le coffret Dancing Figures comprend 1 773 briques et permet de reconstituer cinq des figures dansantes emblématiques de Haring. Il est vendu à un prix avoisinant les 120 €.

     

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  • LEGO Celebrates Keith Haring with Pride-Inspired Art Set

    Ahead of Pride Month, LEGO has released a new building set that pays tribute to renowned gay artist Keith Haring. The set, which features his iconic dancing figures, is part of LEGO’s Art Line, which previously included buildable versions of famous works such as Leonardo da Vinci’s Mona Lisa and Hokusai’s The Great Wave.

    Keith Haring died on February 16, 1990, at the age of 31 from complications related to AIDS. In his later work, he increasingly addressed political and social themes related to homosexuality. Haring was a unique and striking figure in 1980s New York and played a key role in the counterculture with his instantly recognizable style.

    He became famous for his signature motifs: barking dogs, crawling babies, and flying saucers. He aimed to create “public art,” which he spread through his Pop Shop, the media, the subway, and urban public spaces. His inspirations included abstract expressionism, pop art, Japanese calligraphy, and New York graffiti artists. At the same time, his unique, spontaneous style was influenced by the energy of the era—space travel, hip-hop, and video games. A powerful body of work that remains strikingly relevant today.

     

    The Dancing Figures set contains 1,773 bricks and forms five of Haring’s iconic dancing characters. The set is priced just under €120.

     

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  • Gennez veut traduire la Hongrie en justice pour l’interdiction des Prides

    La ministre flamande Caroline Gennez (Vooruit) demande au gouvernement fédéral d’introduire une plainte contre la Hongrie auprès de la Cour européenne des droits de l’homme. La raison directe est l’interdiction récente des événements LGBTQ, comme les Prides, approuvée le mois dernier en Hongrie.

    À l’occasion de la Brussels Pride prévue ce samedi, Gennez lance un appel au gouvernement fédéral pour entamer une procédure. Elle a pour cela envoyé une lettre à la ministre de la Justice Annelies Verlinden (CD&V).“ En inscrivant l’interdiction des Prides dans la Constitution, la Hongrie ne fait pas qu’encourager la discrimination à l’encontre des personnes LGBTI+ ; elle suspend également un droit démocratique fondamental : le droit des citoyens de se rassembler pacifiquement et de militer “, explique Gennez.

    Selon elle, la Belgique a de bonnes chances de gagner un procès contre la Hongrie. La Russie a en effet déjà été condamnée pour une législation similaire concernant les événements LGBTI+. Là aussi, l’interdiction était motivée par la volonté prétendue de protéger les enfants. La Cour a jugé que cette interdiction était discriminatoire et contraire au droit de réunion. Il est donc probable que la Cour se prononce de la même manière dans le cas hongrois. Si c’est le cas, cette législation devra être abrogée.

     

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  • La Belgique à nouveau en deuxième position dans l’Index Arc-en-ciel

    La Belgique occupe désormais la deuxième place du classement annuel d’ILGA-Europe, avec un score de 85 %. Elle dépasse ainsi l’Islande (84 %) et se situe juste derrière Malte, qui conserve la première place avec 89 %. Le Danemark (80 %) et l’Espagne (78 %) complètent le top 5. Le Royaume-Uni, la Géorgie et la Hongrie ont chuté de six à sept places dans le classement.

    La Rainbow Map évalue les lois et politiques de 49 pays européens en matière de droits des personnes LGBTI, sur la base de 75 critères répartis en sept catégories : égalité et non-discrimination, famille, crimes et discours de haine, reconnaissance juridique du genre, intégrité corporelle des personnes intersexes, espace pour la société civile et droit d’asile.

    La progression de la Belgique est notamment due à l’adoption de lois renforçant les sanctions contre les crimes de haine, en particulier ceux visant les personnes trans. Elle rejoint ainsi un groupe de pays, dont la Bosnie-Herzégovine, l’Irlande, les Pays-Bas, l’Écosse et la Suède, qui ont également renforcé leur législation en la matière.

    Parmi ses voisins, la Belgique devance largement l’Allemagne (69 %), le Luxembourg (68 %), les Pays-Bas (64 %) et la France (61 %). Cependant, ILGA-Europe met en garde contre la montée de l’extrême droite, qui menace les droits des personnes LGBTQ+, y compris dans des pays traditionnellement progressistes comme l’Allemagne, l’Autriche et les Pays-Bas.

    Katrin Hugendubel, directrice du plaidoyer chez ILGA-Europe, souligne : "Les gros titres sur le Royaume-Uni et la Hongrie attirent l’attention, mais la démocratie est discrètement érodée dans toute l’Europe, comme par mille petites coupures. Les acteurs du centre et de l’extrême droite dans l’UE s’attaquent au financement des ONG pour affaiblir les organisations qui défendent les droits, tandis qu’au niveau national, des lois sont introduites qui ne répondent à aucun besoin sociétal réel mais sont conçues uniquement pour marginaliser. L’amendement constitutionnel de la Hongrie, qui stipule que ‘la mère est une femme et le père un homme’ et que ‘le genre est défini à la naissance’, en est un exemple clair."

     

    L’Allemagne a également progressé de trois places grâce à la loi sur l’autodétermination, entrée en vigueur en novembre 2024. Cette loi permet aux personnes trans de modifier leurs documents officiels sans exigences intrusives, telles qu’un diagnostic de santé mentale. Avec un score de 69 %, l’Allemagne partage désormais la huitième place avec la Grèce et la Norvège, atteignant ainsi sa meilleure position historique dans l’indice.

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  • De plus en plus de crimes de haine contre les personnes LGBTI

    En 2024, plus d’un tiers des crimes de haine signalés à Unia et à l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes visaient des personnes LGBTI. Unia a clôturé 136 dossiers liés à l’orientation sexuelle, soit davantage que ceux concernant d’autres critères protégés comme la race ou la religion.

    Parmi ces dossiers, 35 % concernaient des actes homophobes, lesbophobes ou biphobes. Plus d’un tiers des cas impliquaient des coups et blessures, et un pourcentage similaire des intimidations graves. Les auteurs sont souvent de jeunes hommes ciblant d’autres hommes, parfois via des applications de rencontre comme Grindr.

    Dans au moins huit cas, des victimes ont été piégées, insultées, menacées avec des armes blanches, agressées et extorquées. Les suspects comparaîtront le 14 mai devant le tribunal correctionnel de Bruxelles. Unia s’est constituée partie civile dans ce dossier, comme dans dix autres affaires d’agressions homophobes depuis début 2024.

    “Ces agressions envoient un signal hostile à toute une communauté. Unia informe les tribunaux afin que le motif discriminatoire soit pris en compte comme circonstance aggravante “, souligne Els Keytsman, directrice d’Unia.

    Les personnes transgenres particulièrement ciblées

    L’Institut a traité 74 dossiers en 2024 concernant la transition médicale ou sociale, et 80 liés à l’identité de genre. Les personnes transgenres sont souvent discriminées sur le lieu de travail (47 signalements), mais aussi dans les secteurs des assurances et des soins de santé.

    Les discours anti-genre sur les réseaux sociaux et dans les médias remettent en question leur légitimité. La haine s’exprime parfois de manière subtile, sous forme d’humour ou de parodie, contribuant à un climat transphobe.

    Les signalements concernant les personnes intersexes représentent moins de 1 % des cas reçus, révélant un manque de connaissance du public. Pourtant, cinq enfants naissent chaque jour en Belgique avec des variations des caractéristiques sexuelles. Cette ignorance alimente l’intersexfobie, poussant parfois les parents à accepter des interventions médicales non nécessaires.

    Encouragement à signaler les faits

    Unia et l’Institut encouragent les victimes et témoins de discrimination, de discours ou de crimes de haine à porter plainte auprès de la police, où un procès-verbal spécifique sera établi.

    Cependant, les victimes d’homophobie, de biphobie ou de transphobie hésitent souvent à porter plainte, par crainte de faire leur coming-out, d’être mal accueillies ou stigmatisées, ou que leur plainte ait des répercussions sur leur vie privée ou professionnelle.

    Selon une étude européenne, seulement 14 % des victimes LGBTI+ en Belgique signalent les faits à la police, ce qui indique une sous-déclaration. Les signalements peuvent également être faits auprès d’Unia ou de l’Institut, qui offrent un accompagnement aux victimes.

    Appel aux autorités

    Lors de la législature précédente, chaque niveau de pouvoir a élaboré son propre plan d’action contre les LGBTI-phobies, entraînant une fragmentation des efforts. Unia et l’Institut plaident pour un plan d’action interfédéral ambitieux renforçant la coopération entre les différents niveaux de pouvoir.

     

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  • La Pride Week bruxelloise a été lancée

    Mercredi soir, la Pride Week annuelle a débuté à Bruxelles par une mini-marche dans le centre-ville. Lors de cette manifestation, à laquelle ont participé une centaine de personnes, plusieurs arrêts symboliques ont été faits pour dénoncer les attaques répétées contre la communauté LGBTQ, et plus particulièrement la communauté trans, ces dernières années. Le thème de la Brussels Pride cette année est : « Unite, time to protect our rights ».

    Le coup d’envoi de la mini-pride a été donné devant la fresque murale en hommage à Ihsane Jarfi, un Liégeois assassiné en 2012 en raison de son orientation homosexuelle. Après plusieurs discours, les participant·e·s ont marché derrière un drapeau arc-en-ciel et les drapeaux des différentes communautés – dont le drapeau trans – jusqu’au monument homosexuel, situé à l’angle de la rue du Marché au Charbon et de la rue du Plat d’Étain. D’autres discours y ont été prononcés. Le cortège a ensuite poursuivi sa route vers le centre LGBTQ Le Grand Carmes, où de nombreuses activités sont prévues cette semaine.

    Cette mini-pride marque également le lancement officiel d’une semaine riche en événements, avec en point d’orgue la grande marche des fiertés, qui défilera samedi prochain dans le centre de Bruxelles. Plus de 180.000 participant·e·s y sont attendu·e·s.

     

    D’ici là, plus de 60 activités sont programmées : conférences, concerts, projections, expositions et divers ateliers.

    Photo: Gaylive 

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  • La police fait une descente dans un bar LGBTQ+ connu à Pittsburgh

    Vendredi dernier, la police de Pittsburgh a effectué une descente dans un bar LGBTQ+ bien connu, le P Town Bar, alors qu’un spectacle de drag était en cours. Selon les propriétaires et les clients présents, cette descente surprise rappelle les raids policiers dans les bars LGBTQ+ des années 60 et 70.

    Une vingtaine de policiers, dont plusieurs en civil, ont participé à l’opération, qui a commencé vers 23h30. Les clients et le personnel ont été contraints d’attendre dehors pendant que la police fouillait l’ensemble du bâtiment. D’après les propriétaires, plusieurs services étaient impliqués, notamment les pompiers et les services de santé publique, et tous les permis ont été contrôlés. Toujours selon les exploitants, ces contrôles s’inscrivent dans le cadre du renouvellement des autorisations après des rénovations récentes.

     

    Malgré ces explications, de nombreux clients estiment avoir été ciblés et traités de manière injuste par la police. Ils ont dû attendre environ une demi-heure sous une pluie battante avant de pouvoir rentrer. Les autorités de Pittsburgh n’avaient pas ordonné cette opération et ont ouvert une enquête.

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  • Les femmes trans exclues du football féminin au Royaume-Uni

    À partir du 1er juin, les femmes trans ne seront plus autorisées à jouer dans des équipes féminines au Royaume-Uni. C’est ce qu’a décidé la Fédération anglaise de football (FA) à la suite d’un arrêt de la Cour suprême. Celle-ci a statué le mois dernier que les femmes trans ne peuvent pas, d’un point de vue biologique, être légalement définies comme femmes, et qu’elles ne peuvent donc plus utiliser les espaces publics réservés aux femmes.

    Plusieurs organisations britanniques, dont la FA, ont commencé à adapter leurs règlements internes après cette décision. Des footballeurs transgenres ont condamné la décision de la FA d’exclure les femmes trans du football féminin, la qualifiant de mal informée.

    La banque Barclays a également annoncé cette semaine que, dès le 1er juin, les femmes trans ne pourront plus utiliser les toilettes pour femmes dans ses bâtiments.

    Photo: Pexels

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  • Louvain accueillera à nouveau une Pride cet automne

    Après le succès de la première édition de Leuven Pride, une deuxième édition aura lieu en septembre. Elle se tiendra le samedi 27 septembre, annoncent les organisateurs UniQue et Queer Leuven.

    « Après la puissante édition de 2024, nous continuons à bâtir une tradition de visibilité, d’amour et d’activisme », peut-on lire sur les réseaux sociaux de Leuven Pride.

    Le 10 octobre dernier, la première marche des fiertés a traversé la ville de la gare de Louvain jusqu’à l’église Saint-Pierre, au bout de la Bondgenotenlaan. Pas moins de 1.200 activistes ont participé. Le succès a également surpris la présidente d’UniQue, Ingrid Pelssers :

    “ Nous pensions : 400 serait normal, 500 serait déjà un énorme succès. Mais il y avait environ 1.200 personnes ici. Le cortège était très long — nous ne nous y attendions pas du tout. Donc oui, c’était vraiment un succès.”

    Il était donc écrit dans les étoiles qu’une deuxième édition de la Pride à Louvain aurait lieu. Cette année, l’événement se déroulera un samedi au lieu d’un jour de semaine.

     

    Le format traditionnel ne changera pas, précisent les deux organisations.

     

    « Pas de grands chars, mais une marche combative et festive qui revient aux racines de la Pride. Les vélos-cargos, les drapeaux et les paillettes (biodégradables si possible) sont plus que bienvenus. »

     

    Après la marche, les participants pourront à nouveau se rendre en ville pour une afterparty organisée à divers endroits. Plus d’informations sur le programme seront communiquées prochainement.

     

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