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  • La KU Leuven développe une méthode pour rendre les virus du VIH définitivement inoffensifs

    L’équipe de recherche de la KU Leuven dirigée par le professeur Debyser a réalisé une avancée majeure dans le traitement du virus VIH. Les chercheurs ont mis au point une nouvelle méthode thérapeutique permettant de désactiver définitivement les virus. Les patients ne devraient ainsi suivre un traitement que pendant une période limitée. Les résultats ont été publiés dans Nature Communications.

    Dans les années 1980, un diagnostic du virus VIH — responsable du sida — était synonyme de pandémie, touchant durement la communauté homosexuelle. Grâce au développement des médicaments antirétroviraux actuels, le nombre de décès a fortement diminué et la maladie est désormais sous contrôle. Pourtant, 600.000 personnes meurent encore chaque année dans le monde des suites d'une infection au VIH. "Le développement des traitements antirétroviraux a marqué un tournant majeur, réduisant drastiquement le nombre de nouvelles infections. Malgré cela, la situation reste pandémique", explique le professeur de médecine moléculaire Zeger Debyser. "De plus, ces traitements ne détruisent pas le virus, ils le suppriment temporairement. Les patients doivent donc en dépendre à vie."

    L’équipe de la KU Leuven a découvert un moyen de rendre le virus définitivement inoffensif, permettant ainsi une guérison complète sans traitement à vie. Le fait que le traitement actuel soit à vie entretient toujours un certain stigmate. Grâce à cette nouvelle méthode, une prise temporaire de médicaments suffit.

    Il y a quelques années, le professeur Debyser et son équipe avaient déjà franchi une étape en désactivant le "système GPS" du virus VIH. "Le virus s’intègre dans l’ADN humain à un endroit très spécifique, où il exploite nos cellules pour produire un maximum de particules virales", explique-t-il. « Dans une étude précédente, nous avions réussi à désactiver ce système GPS, forçant le virus à s’intégrer dans des zones aléatoires, moins favorables, ce qui limite sa propagation."

    Cette méthode est actuellement testée chez des patients, mais elle n’est pas toujours efficace à 100 %. "Il arrive que certains virus trouvent tout de même, par hasard, un endroit favorable dans l’ADN, et réussissent à se propager", explique la chercheuse Eline Pellaers.

    "C’est un peu comme envoyer un conducteur en ville sans GPS, à la recherche d’un parking spécifique. Il pourrait finir par en trouver un, peut-être pas celui qu’il cherchait, mais suffisant pour se garer et entrer en ville."

    L’équipe a alors cherché à éliminer cette part de hasard. En attribuant un code-barres aux virus, ils ont pu identifier les zones d’intégration dans l’ADN, et se sont concentrés sur la fermeture de ces zones.

    "La nouvelle approche repose donc sur une thérapie combinée : le premier médicament désactive le GPS de la voiture, l’empêchant de trouver le bon parking. Le second ferme toutes les autres barrières de parking, empêchant tout stationnement ", explique Debyser.

    L'avantage est que les particules virales sont ainsi plongées dans un sommeil profond, sans possibilité de réactivation. "Contrairement à la thérapie actuelle, qui plonge le virus dans un sommeil léger, celui-ci devient totalement inoffensif. Les patients peuvent alors arrêter leur traitement sans craindre une rechute ou de contaminer d'autres personnes ", conclut Pellaers.

     

    Cette recherche a été menée sur des cellules humaines en laboratoire. Le premier traitement avec l'inhibiteur GPS est déjà en phase clinique, mais des études complémentaires sont nécessaires avant de tester la combinaison chez des patients.

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  • Louvain accueillera à nouveau une Pride cet automne

    Après le succès de la première édition de Leuven Pride, une deuxième édition aura lieu en septembre. Elle se tiendra le samedi 27 septembre, annoncent les organisateurs UniQue et Queer Leuven.

    « Après la puissante édition de 2024, nous continuons à bâtir une tradition de visibilité, d’amour et d’activisme », peut-on lire sur les réseaux sociaux de Leuven Pride.

    Le 10 octobre dernier, la première marche des fiertés a traversé la ville de la gare de Louvain jusqu’à l’église Saint-Pierre, au bout de la Bondgenotenlaan. Pas moins de 1.200 activistes ont participé. Le succès a également surpris la présidente d’UniQue, Ingrid Pelssers :

    “ Nous pensions : 400 serait normal, 500 serait déjà un énorme succès. Mais il y avait environ 1.200 personnes ici. Le cortège était très long — nous ne nous y attendions pas du tout. Donc oui, c’était vraiment un succès.”

    Il était donc écrit dans les étoiles qu’une deuxième édition de la Pride à Louvain aurait lieu. Cette année, l’événement se déroulera un samedi au lieu d’un jour de semaine.

     

    Le format traditionnel ne changera pas, précisent les deux organisations.

     

    « Pas de grands chars, mais une marche combative et festive qui revient aux racines de la Pride. Les vélos-cargos, les drapeaux et les paillettes (biodégradables si possible) sont plus que bienvenus. »

     

    Après la marche, les participants pourront à nouveau se rendre en ville pour une afterparty organisée à divers endroits. Plus d’informations sur le programme seront communiquées prochainement.

     

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  • Stephen Fry reçoit un doctorat honorifique de la KU Leuven

    À l’occasion du 600e anniversaire de la KU Leuven, le conteur, acteur et réalisateur britannique Sir Stephen Fry a reçu un doctorat honorifique. La Faculté des Lettres l’honore pour sa passion pour la langue et la culture, sa contribution impressionnante au débat public, et son plaidoyer pour un dialogue ouvert autour de la santé mentale.« Sir Stephen Fry incarne les valeurs de la Faculté des Lettres », déclare la doyenne Liesbet Heyvaert.

    « Avec sa plume acérée, sa vaste culture et sa franchise désarmante, Stephen Fry montre la puissance du langage. Il ose aborder des thèmes difficiles, parle au cœur et à l’esprit, et construit des ponts entre les individus.»

    Le talent linguistique et l’intellect affûté de Fry captivent un large public depuis des décennies. Son œuvre aborde des thèmes sociaux essentiels comme les droits LGBTQ+, l’inégalité ou encore la santé mentale. Il donne une voix à ceux que l’on entend rarement.

    Maître conteur, Fry parvient à rendre accessibles des sujets complexes. Ses adaptations modernes de la mythologie grecque font revivre d’anciens récits auprès de jeunes et moins jeunes. Il démontre aussi comment langue, science et technologie peuvent se renforcer mutuellement dans un monde en perpétuelle évolution.

    « Stephen Fry incarne ce que la KU Leuven défend depuis 600 ans : un regard critique mais engagé sur la société, ancré dans des valeurs humanistes. Sa voix nous rappelle l’importance du dialogue, du savoir et de l’humanité », affirme le recteur Luc Sels.

    Le doctorat honorifique a été remis lors d’une cérémonie dans la grande aula du collège Maria-Theresia. Les promoteurs — la doyenne Prof. Liesbet Heyvaert et les professeurs Geert Brône et Geert Roskam — ont salué son amour pour la langue, ses qualités de conteur et sa capacité à toucher un large public via différents médias et plateformes.

    Il s’agit du premier doctorat honorifique de Fry sur le continent européen. Dans son discours de remerciement inspirant, il a adressé un message fort aux étudiants — d’hier et d’aujourd’hui :« Restez toujours étudiant. Ce n’est pas parce que vous quittez les murs de cette magnifique ville et de cette université que vous devez arrêter d’apprendre. N’oubliez jamais ce que cela signifie d’être un marginal. Un hérétique, un sceptique. Quelqu’un qui s’émerveille, qui cherche, qui continue de découvrir », a déclaré Sir Stephen Fry.

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